Je suis à nouveau poignets et poings liés, suspendue à un crochet jambes écartées par une barre, sur la pointe des pieds. Une chaine suspendue à mes tétons par des pinces, fixée à l'autre extrémité sur mon clitoris.

Il m'a bandé les yeux. J'ai peur de ce qu'il pourrait me faire, je ne sais plus ou plutôt je n ai jamais su où était ses limites. En réalité j'ai bien plus peur encore de ce que je suis prête à endurer, ou plutôt de ce que je pourrais découvrir prendre mon pied à endurer.

Plus d'une plombe que je poirote sans que rien ne se passe. J'ai les bras engourdis.

Je sens son souffle dans mon dos ou serait-ce seulement mon imagination?

Il me pince la fesse. Il me fait comprendre qu'il est là, à contempler non pas son modèle mais la toile blanche de son oeuvre à venir.

Il me rend folle à tourner autour de moi. Il me claque au passage tantôt la cuisse, tantôt un sein, tantôt la joue.

Je ne peux pas l'expliquer mais cela m'excite. En fait je ne puis dire si la douleur m'excite ou si c'est l'idée de savoir son membre se durcir sous ma tension, mes petits cris et mes sursauts. A moins que ce ne soit tout simplement d'être entièrement à sa merci, sans échappatoire. Tout se mélange.

Il intensifie l'intensité des gifles. Ma peau s'échauffe. Pas seulement ma peau d'ailleurs. Chaque marque qu'il m'inflige décadenasse l'un des verrous de la porte de mon cerveau vers la béatitude.

Il m'embrasse à pleine bouche, mélange sa salive au mien. Il ne dit rien. Je n'ose pas briser le silence. Ce qui augmente la tension de la pièce. J'entends soudainement le fouet claquer sur le sol. Je frémis. Osera t'il ?

Une lanière en cuir rougit mon dos. J'hurle de peur et de douleur. Ce que j'avais pris pour le claquement d'un fouet, sa ceinture en cuir.

Il fouette mon dos une seconde fouet. Mon corps se cambre, danse, fuit l'objet de son tourment mais il ne lui échappe pas. Le troisième sur la fesse.

Il colle son torse nu contre moi, me caresse avec douceur et volupté. Sa main se loge entre mes jambes, là où je coule déjà abondamment. Il reste, gonfle mon clitoris de ses doigts agiles. Il se détache de moi un bref instant, l'instant de la stupeur doublé de l'horreur. La peau de vache atteint l'entrejambe, s'écrase brutalement sur mon sexe. Mon cri déchire l'air.

Il reprend ses douceurs. Ou plutôt il alterne se collant et se décollant au rythme de ses envies.

Je suis perdue au rythme des vagues qui m'emportent vers le large, loin bien loin de la terre ferme.

Soudain mes cordes vocales s'affolent a nouveau. La sensation de mes petits bouts roses arrachés avec la chaîne qu'il a tiré d'un coup sec.

Puis l'orgasme, violent, aux premières vibrations dans mon vagin.

Je sens son membre exploser sur mon cul. Son sperme dégouline dans le creux de mes reins.

Il m'attrape le visage d'une seule main, vire mon bandeau. J'adore quand il me prouve ainsi sa virilité. Je suis à lui, toute à lui.

Il ne fait que commencer...

Il me retire les bracelets, je tombe sur le sol. De ses bras il adoucit ma chute.

Je suis essoufflée, endolorie.

Il me surplombe, me fixe de son regard noir et vicieux.

Il me cramponne les cheveux, jette deux sextoys à mes pieds. Je comprend immédiatement ce qu'il souhaite.

Je me saisis du premier gode, le plus gros, et me l'enfonce profondément dans ma chatte en feu. Je suce le second pour le lubrifier au maximum avant de le placer contre mon anus. Allongée sur le côté, je me masturbe la chatte et le cul en même temps. Mon bassin en branle, mes ardeurs augmentent la cadence de mes jouets dans mes orifices. J'en bave.

Il me fixe toujours, à nouveau vigoureux.

Mon corps tout entier se raidit, comme électrifiée...

Apres avoir ôté le premier jouet, je m attelle à faire de même avec l'autre.

• Garde le.

Il joint à ses paroles sa chaussure repoussant le gode dans mon cul. Il me pousse de sa semelle sur le côté. Je me retrouve sur le cul, le gode s'infiltrant un peu plus dans mes entrailles. Sans la base évasée, Il aurait pu être entièrement aspiré. Le salaud me piétine la chatte. Je me sens sale. Je me cabre, les épaules au sol:

• Sale chienne!

Il me traine sur un mètre par les cheveux jusqu'à la table basse.

Je me retrouve à genoux, les seins sur la paroi. Le froid du verre contrebalance les sensations de chaleur sur mon derrière.

Il me plaque le front contre le sol.

• Regarde, regarde la salope que t es devenue.

Sous la table un miroir judicieusement placé me permet de voir mon jus baver de mes lèvres. Monsieur d'un seul coup de rein me perfore jusqu'au fond. Son ventre pousse le plastique dans mon derrière. Il se retire de toute sa longueur pour me perforer encore et encore. Je pousse de petits cris successifs.

• Regarde-toi salope! Regarde toi te faire déglinguer comme une chienne en chaleur!

Il essuie de sa main le sperme resté sur mon dos. Il Il me tire la tête en arrière:

• T'aimes le foutre! Alors bouffe ça!

Il me plaque sa main sur la bouche. L'odeur et le goût de son sexe en rut enivre mes sens il reprend ses coups de butoirs, plus brutaux, plus puissants, plus violents... Jusqu'à l'orgasme, son orgasme dans mon con.

Il me laisse enfin respirer, le temps pour lui de reprendre ses esprits. Il attrape une clope, l'allume.

Je reste pantelante, abasourdie, vidée.

• Viens ici et suce moi.

Le goût de sa queue flasque, de son sperme, de ma cyprine. C'est bizarre d'avoir une bite molle dans la bouche.

Dix minutes que je l'engloutis avec si peu de résultats.

• Active toi. Si tu ne me fais pas rapidement durcir, tu vas morfler.

Je décide de me branler le cul en enfournant sa bouche serrant mes lèvres le plus possible autour de sa tige, titillant de ma langue son gland violace.

Je suis fière de moi. Sa queue reprend vie:

• Viens t'empaler! Pas avec ta chatte!

Je m'exécute et coulisse mon trou de balle sur le membre.

Il ferme un collier autour de mon cou:

• Tu l'as bien mérité. A partir d'aujourd'hui, appelle-moi Maître!

• Merci Mons, Maître.

Je suis fière, très fière de l'honneur qu'il me fait. Mais je n ai guère le temps d'en profiter. Il me souleve sous les cuisses pour me laisser retomber sur son pieu. Il m'empale ainsi a un rythme chevronné. Je ne sais plus où je suis.

• Maître, je vous en prie... Maître... Je n en peux plus.... Maître...

Ma main vient secourir mon clitoris en peine.

• Tu veux jouir?

• Oui... Oui Maître.

• Attends.

• S'il vous plait...

• Attends.

• Je n'en peux plus...

• Maintenant!

• Maiiiiiiiiiiiittrreeeeeee!!!!!!

Je m'écroule comme un pantin désarticulé, soumise et heureuse !